Avec ou sans gluten ? (3 - Conclusion)

Me supposer intolérante ou allergique au gluten a au moins eu le mérite de me faire ouvrir les yeux sur pas mal de dérives de notre alimentation. Des choses que j'ignorais totalement, et sur lesquelles je ne m'étais jamais interrogée.

Si les analyses poussées confirment, comme je le pense, que finalement, le gluten ne m'a pas prise comme cible (et il faut reconnaître que c'est quand même mieux), je ne mangerai plus comme "avant" l'hypothèse-gluten. Je recommencerai à en consommer dans des aliments dont je me privais depuis quelques mois (à l'occasion, un petit plat de pâtes ne me fera pas de mal : les pâtes sans gluten sont sèches, cassantes, et hors de prix). 

Mais plus question d'en surajouter, et d'en consommer aveuglément. Je continuerai à regarder les étiquettes, et à traquer ce qui me paraît suspect. 

Cet épisode m'a montré qu'on peut manger plus sainement, en ne consommant plus de plats préparés, par exemple, mais en ne faisant cuire soi-même que des aliments "bruts" (fruits, légumes, poisson, riz...). Les nems, les plats sous plastique qui passent au micro-ondes, et que je trouvais très pratiques (et ils le sont) n'auront plus ma clientèle. 

Pour conclure, sauf intolérance médicale avérée, je ne vois absolument pas l'intérêt de suivre un régime intégralement sans gluten. C'est malgré tout compliqué. Socialement parfois, ça peut isoler, car on ne mange pas comme les autres. Et je ne parle pas de tout le business qui se dévoppe autour de ça, et qui me gêne prodigieusement. 

Mais limiter les apports en gluten (qui je le rappelle, n'a aucun intérêt en tant que tel pour la santé) me paraît sain au contraire. On se sent un peu moins consommateur de base, on n'achète pas tout et n'importe quoi sans être informé. Ce n'est pas un mal.

Je suppose que c'est comme pour tout : l'excès, dans un sens ou un autre, est mauvais. 

Donc, ni avec, ni sans gluten. Un juste équilibre, j'ai trouvé ce qui me convenait !